La pratique d’une activité physique devient vite une addiction, certaines personnes peuvent en être dépendantes. Cependant, cette addiction est plutôt positive. Il est en effet beaucoup plus sain d’avoir le besoin et l’envie de faire du sport que de fumer par exemple… Ceci dit, pour en arriver à ce stade, il faut tout de même une pratique régulière et excessive pour ressentir l’effet de dépendance.
Toutefois, il y a des activités sportives qui nous amènent au dépassement de soi et qui permettent de se sortir de la routine quotidienne qui peut être devenue une lassitude. Même sans une pratique excessive, si l’on est assidu, le corps va sécréter de l’endorphine, une hormone qui nous fera ressentir le besoin de faire son activité physique. On va prendre conscience de nos capacités, qui pour la plupart du temps sont sous estimées puis prendre confiance en soi.
Bien souvent, une pratique régulière entraine en parallèle un changement au quotidien sans que cela ne soit une contrainte, mais que l’on fera spontanément et qui deviendra un rythme de vie. Par exemple, le fait de choisir une nouvelle alimentation plus équilibré car on se rend compte que l’on se sent mieux et que l’alimentation reste une part importante aux bienfaits des entrainements.
Cependant, il ne faut pas tomber dans le surentraînement. Celui ci apparait à la saturation des muscles, la fatigue corporelle où l’organisme va se trouver épuiser ce qui amènera des risques de blessures. de plus, un surentraînement ne vous permettra pas une évolution mais au contraire, il inversera l’effet bénéfique de l’entrainement.
Voici un schéma pour vous aider à comprendre le principe et l’importance des phases de repos:
Sur le 1er graphique, nous pouvons voir que la phase d’entraînement (2) est de même durée que la phase de récupération. Ceci va permettre d’entrer dans une phase de surcompensation (3-4). Nous remarquons une évolution par rapport à la phase (1) où l’on va reprendre un nouvel entraînement en phase (5). À chaque nouvel entrainement, nous reprenons avec un niveau supérieur à la phase (1). nous sommes donc en évolution constante.
Le deuxième graphique nous montre une régression. La phase de repos est beaucoup trop courte par rapport à la phase d’entraînement (2-3), ce qui ne permet pas une récupération complète. Ici, la reprise de l’entraînement (3-4) ne pourra pas être bénéfique car le corps n’aura pas assez récupéré. Le repos incomplet (4-5) nous amènera à un entraînement (5-6) ou l’on ne sera pas au meilleur de sa forme et provoquera une régression de notre niveau physique.
Il est donc important d’écouter son corps si l’on est trop fatigué pour éviter tout risque de blessures et pour ne pas se lasser.
Pour qu’un entraînement soit efficace, il ne faut donc pas négliger le repos même si l’envie d’aller courir ou d’aller faire notre activité est présente.
Source du schéma: surentrainement.tpe.free.fr